Silas Jr Eastwood
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| Sujet: (F) CRYSTAL REED ~ Why can't you want me like the other boys do? They stare at me while I stare at you Sam 17 Nov - 13:57 | |
| Robin au choix BakerRobin n’a pas eu une vie rose, divisé entre des parents divorcés qui voulaient faire d’elle une poupée et un garçon manqué elle a toujours été divisé entre ce qu’elle voulait être et devait être. Boursière, lorsqu’on lui a parlé d’un échange en Irlande elle a sauté sur l’occasion histoire de pouvoir enfin s’émanciper de ses parents. Dans la vie de tous les jours elle galère, heureusement qu’elle a sa bourse et l’argent de ses parents. Elle comprend les problèmes entre irlandais et anglais, elle trouve néanmoins que c’est de la connerie et est dépité par certains nationalistes. C’est une fêtarde, elle l’est depuis que la pression est devenue trop forte. C’est une fille complexe qu’on ne comprend pas en général. Elle se la joue anglaise venant de l'élite pour ne pas se faire emmerder, mais dans le fond elle comprend ce qu'elle la galère. | → âge: Entre 18 et 21 ans. → date et lieu de naissance: au choix, Oxford, Angleterre → origine(s): 100% anglaise → occupation: étudiante → orientation sexuelle: hétéro ou bi → statut: célibataire → avatar: Crystal Reed, négociable j'avais pensé aussi à Felicity Jones, Willa Holland, Phoebe Tonkin. Proposez si vous voulez, on verra ensemble. → crédits: tumblr |
| Silas Jr Eastwood (ft. francisco lachowski)
Ils se sont rencontrés dans un pub et on directement tapé sur le système de l’autre. Pourtant, le soir même, un peu éméché, Silas décide d’amener Robin chez lui cette dernière sous l’effet de drogue diverse semblant perdue. Le lendemain matin, le réveil fut difficile pour les deux, la gueule de bois pour l’un et l’autre étant désorienté. Ils se sont engueulés, elle a claqué la porte en partant. Depuis, ils se retrouvent en soirée, au Starbucks, ils n’arrêtent pas de se croiser et de se taper sur le système. Pourtant, à chaque fois que Robin se fou dans la merde, Silas vient voler à son secours. Ce qui ne leur déplait ni à l’un ni à l’autre. Malgré le temps qui passe, ils ont trop d’orgueil pour dire de l’autre que c’est un ami, c’est juste un con d’irlandais et une idiote d’anglaise. Ils s’apprécient quand même, même si l’avouer à leur proche serait de la folie. - Spoiler:
C’est en riant que je rejoignais mes amis déjà en train de monter sur les tables pour chanter avec le poivrot. « Sinne Fianna Fáil a tá fé gheall ag Éirinn. buion dár slua thar toinn do ráinig chugainn. Fé mhóid bheith saor sean tír ár sinsir feasta. » Levant nos verres c’est avec amusement qu’on voit les autres irlandais de pure souche en faire autant pour nous rejoignant dans notre séance de chant improvisé. Néanmoins, il restait quelques réfractaires dans un coin silencieux à nous fixer. Buvant ma bière, je saute de la table alors que tout le monde rigole et commande à boire. J’adorais l’ambiance de cet endroit, cette espèce de clarté qui continuait à briller même lorsque la nuit est tombée. Il y avait toujours quelqu’un ici, inconnu, frère, ami. On s’en fichait, on buvait, on riait et on oubliait le reste. Bien souvent je passais une bonne partie de mon salaire au pub toujours plus désireux de voir se prolonger la nuit. Posant mon verre vide sur le comptoir, je tends l’argent que je devais au barman qui était clairement amusé par nos lubies à mes amis et moi, depuis le temps ça ne le perturbait même plus. J’étais intrigué par le petit groupe qui n’avait pas chanté, il y avait deux filles et un garçon, installé à une table dans un coin peu désireux de rejoindre l’effervescence générale. Attrapant une chaise, je m’installe à table avec ces inconnus intrigué par leur comportement. Après un instant, j’attrape le seul verre rempli qu’il reste et je bois une gorgée. « De la bière anglaise, sérieusement ? Vous ne voulez pas non plus crier un bon coup que vous êtes des putains anglais ? Si vous cherchez à vous intégrer c’est mal partit, bande de nuls » Reposant la bière, je me relève pour rejoindre mes amis qui ont déjà pris une nouvelle bière et rigole avec quelques belles irlandaises. Arrivant comme une fleur, je salue les filles me demandant sur laquelle j’allais pouvoir jeter mon dévolu. Je sentis alors une main se poser à plusieurs reprises sur mon épaule avant que je ne daigne me retourner : « Oui ? » « De la part des nuls, connard ! » Sans que je ne puisse rien faire, la jeune femme renverse son verre sur mon crâne avant d’aller le déposer, une fois vide, au bar. Mes cheveux plaquant, la bière coulant dans mon cou, je me demande vraiment qui peut bien être cette conne de première pour avoir osé me faire ça. Avant même que je ne réagisse, mes amis attrape le mec de la bande d’anglais pour le pousser en dehors du bar en criant : « Bande d’anglais à la con, dégagez ! On veut pas de vous ici, dégagez ! » Plus civilisé avec les filles, ils leur montrent la sortie avec plus de douceur, même s’ils ne cessent d’insulter les anglais. Ce que je comprenais sur le coup, tous des cons ces gens là. Quelques heures plus tard, le pub n’a toujours pas fermé, mais on est tellement éméché qu’il vaut mieux pour nous rentrer. Titubant comme des idiots en rue, on se met à chanter comme des cons. On chante en l’honneur de l’Irlande, on chante pour emmerder les anglais, on leur dit de dégagez. On cri de plus en plus fort, sautant, gesticulant, titubant, riant. Finalement, on se sépare pour rejoindre chacun les taudis qui nous servaient d’appartement. Saluant mes potes, j’attrape une clope et tente de l’allumer pendant dix bonnes minutes avant que quelqu’un ne me tende la flamme de son briquet. « Merci mam’zelle » Relevant les yeux, je tombe sur l’hystérique de tout à l’heure qui semble amuser de me voir dans pareil état. « Tu vas encore m’arroser ou ça t’a suffit ? » Une lueur étrange brille dans son regard, c’est moi qui ai trop bu, mais c’est elle qui semble la plus loin des deux. La fixant quelques instants, je me demande quelle saloperie elle a pu consommer pour avoir ses pupilles aussi dilatées. Je sais, j’aurais du la laisser là, lui dire d’aller se faire voir et laisser ses potes se charger d’elle, pourtant je passais ma veste sur ses épaules avant de dire : « Viens l’hystérique, reste pas là. »
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